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Maltivor

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Type d'offres Agriculture & industries résilientes Degré de maturité Amorçage

Pitch

Présentation

Créée en 2018 à proximité de Lyon, Maltivor a développé une innovation issue de l’économie circulaire qui valorise les drêches de brasserie en ingrédients alimentaires nutritionnels et écologiques pour l'industrie agroalimentaire. Avec 88% des céréales utilisées qui deviennent des déchets lors du brassage de la bière (aussi appelées “drêches”), la gestion des biodéchets issus de la filière brassicole pose question, avec environ 700 000 tonnes de drêches de brasserie générées par an en France. Après 4 ans de R&D, Maltivor a mis au point une gamme complète standardisée et un processus industriel, qui transforme la drêche de brasserie non valorisée, pourtant riche en fibres et en protéines, en une matière première innovante : la farine de drêche de brasserie. Avec un potentiel pouvant aller jusqu’à 30% d’incorporation en fonction des recettes, notamment en remplacement de la farine de blé, les produits développés par Maltivor trouvent leur application en boulangerie, pâtisserie, viennoiserie, biscuiterie et même sur l’important marché des pâtes, et répondent aux besoins économiques, nutritionnels et environnementaux des fabricants alimentaires. Les farines blonde et ambrée contiennent 10 fois plus de fibres et 2 fois plus de protéines que la farine de blé, avec un impact significatif sur l’amélioration du Nutriscore. La farine ambrée a des notes caramélisées qui permettent de réduire la part de sucre. Les notes chocolatées de la farine brune peuvent, quant à elles, remplacer 30% du cacao d’une recette, tout en étant 3 fois moins chère que cette matière première, par ailleurs très carbonée. Après avoir développé une ligne pilote permettant de produire 100 tonnes de farines par an, Maltivor souhaite passer à l’échelle supérieure pour faire face à une demande croissante de la part des industriels qui composent son carnet de commandes. Afin de lancer sa ligne industrielle pour atteindre une capacité de 1000 tonnes de farines produites par an, Maltivor réalise une levée de fonds de 700 k€ aux côtés de Demeter Partners (investisseur historique) et de nouveaux Business Angels, dont des profils experts du secteur avec une forte volonté d’accompagnement du projet.

Participez au développement d’une solution d’économie circulaire d’avenir pour le secteur agro-alimentaire, en investissant dans une entreprise industrielle pionnière des ingrédients céréaliers revalorisés !

Maltivor valorise les drêches de brasserie en ingrédients nutritionnels et écologiques.
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Équipe

2 co-fondatrices, 1 associée, 6 salariés

Maltivor est née de la collaboration entre Lola Bonnin et Gabrielle Hugon. Lola, anciennement dans la finance en audit puis Transactions Services, soucieuse de l’environnement et amatrice de bières artisanales, s’est lancée dans la valorisation du co-produit de la bière : la drêche. Elle crée Maltivor en 2018 et c’est ainsi que la farine de drêche de bière Maltivor naît. Son profil est extrêmement polyvalent puisqu’elle pilote l’innovation depuis les débuts en autodidacte mais gère également les aspects financiers et stratégiques. Gabrielle est ingénieure agronome de formation et particulièrement intéressée par la valorisation des co-produits de l’industrie agro-alimentaire. Elle rejoint l’aventure Maltivor lors de son stage de fin d’études afin de développer le processus de fabrication et est finalement devenue associée en 2021. Profil ultra rigoureux, elle est en charge des enjeux opérationnels liés à la production, à la qualité et à l’industrialisation. Les deux co-fondatrices s’associent en janvier 2024 à Laëtitia Gutton, qui devient Présidente et actionnaire de la société, forte d’une expérience de 20 ans dans l’industrie alimentaire dans divers rôles (qualité, R&D, commercial). En 2023, Emilie Cheere devient Directrice Commerciale de Maltivor, après une expérience de 15 ans à des postes commerciaux et marketing dans le secteur des Énergies Renouvelables. Les cinq autres salariés sont répartis sur différentes fonctions : marketing, technico-commercial, opérations, ingénieur process, ingénieur application.

Lola Bonnin
Co-fondatrice et DG - Finance et Innovation
Gabrielle Hugon
Co-fondatrice et DG - Opération et Qualité
Laëtitia Gutton
Présidente - Stratégie et Business
Emilie Cheere
Directrice Commerciale

Problèmes

L'agriculture conventionnelle, notamment la culture du blé, qui joue un rôle central dans l’alimentation mondiale, a un impact environnemental significatif sous plusieurs aspects. Elle est source d’émissions de CO₂ et autres gaz à effet de serre, à cause de l’utilisation d'engrais azotés. La conversion de prairies ou de forêts en terres arables libère le carbone stocké dans le sol et la biomasse, contribuant au réchauffement climatique. La culture du blé a également un impact environnemental néfaste sur l’eau et les terres : volumes importants d’eau consommée pour l’irrigation, pollution par intrants chimiques via les engrais et pesticides, appauvrissement des sols et de la biodiversité lié à la monoculture intensive du blé, etc. Dans le même temps, 30% de la production agricole est gaspillée. Valoriser les co-produits permet d’économiser des ressources agricoles et ainsi de réduire les impacts associés à la production agricole évitée. La drêche est le principal co-produit de la production de bière, il s’agit de la partie du malt qui n'est pas utilisée par les brasseurs. Ces derniers utilisent seulement le cœur du grain, soit 12 % de la céréale, et les 88 % restants sont pour eux des déchets. Il en résulte alors des céréales riches en fibres, protéines et pauvres en glucides : la drêche. Cette dernière peut alors être revalorisée de différentes manières telles que le compostage, la méthanisation ou encore l’alimentation animale, mais trouve également une application à plus forte valeur ajoutée économique et écologique dans l’alimentation humaine, sous forme de farine. La farine de drêche représente des réels atouts, au-delà de l’aspect écologique, au niveau nutritionnel, permettant ainsi de répondre à des enjeux de santé publique dans un contexte de carences nutritionnelles fréquentes dans l’alimentation moderne, notamment en fibres et protéines, avec les problèmes de santé associés : déséquilibre du système immunitaire, obésité, diabète, troubles digestif dans le cas d’une alimentation insuffisante en fibres.

Solutions

La revalorisation des drêches de brasserie permet dès lors de produire des ingrédients nutritionnels, réduisant les besoins en terres agricoles, en eau et en émission de gaz à effet de serre. En effet, les chiffres parlent d’eux-mêmes : théoriquement (sans prendre en compte l’effet substitution difficile à mesurer), une tonne de farine de blé remplacée par de la farine de drêche permettrait de préserver l'eau nécessaire à la culture de la céréale (précipitation et irrigation) soit 330 m3 d’eau préservée, et une tonne de farine de blé remplacée par de la farine de drêche permettrait d'économiser plus de 1500 m2 de surfaces agricoles. En plus de répondre à des enjeux environnementaux concrets, Maltivor propose une solution pour les brasseries afin d’évoluer vers une démarche zéro-déchet, en récupérant les co-produits de l’activité brassicole de l’agglomération lyonnaise, afin de maintenir une production locale. L’entreprise récupère la drêche auprès des brasseries ayant des gammes de bières conventionnelles et certifiées agriculture biologique afin de transformer cette matière en ingrédients avec une gamme conventionnelle et une gamme bio. La farine de drêche se fait une place de plus en plus importante au sein du secteur alimentaire, grâce à ses atouts nutritionnels, écologiques, gustatifs ou encore économiques. Dans 100 grammes de farine de drêche, ce sont 20 grammes de protéines et 40 grammes de fibres : c’est ainsi une nouvelle source de protéines végétales qui s’offre aux artisans et industriels agro-alimentaires. En fonction du taux d’incorporation, l’ingrédient permet d’améliorer significativement le Nutriscore des produits. En plus de contenir moins de glucides que la plupart des farines, la farine de drêche est aussi très pauvre en gluten. Elle provient d’une matière inexploitée en alimentation humaine et se positionne alors en une matière à faible impact environnemental en plus d’être intéressante au niveau nutritionnel.

Modèle économique

À partir des drêches de brasserie, Maltivor commercialise une première gamme : des farines blonde, ambrée et brune, naturellement riches en fibres (10 fois plus de fibres que dans la farine de blé blanche) et protéines (2 fois plus de protéines que la farine de blé blanche). Maltivor a développé un procédé tout intégré de la collecte de la drêche auprès des brasseurs à la transformation en ingrédients stables et standardisés (grâce à un outil interne), utilisables par tous les fabricants de produits alimentaires. Aujourd’hui basé sur une ligne pilote peu optimisée, le procédé industriel est prêt, éco-conçu et validé par des experts accompagnant le projet. Relativement simple, il se compose des mêmes étapes (séchage, broyage, ensachage pour schématiser) que le procédé pilote, mais automatisées avec une technologie de séchage flash, offrant une forte efficacité énergétique avec un logiciel de standardisation à créer sur la base de l’outil R&D existant garantissant le respect des spécifications ingrédients. Le passage à l’échelle industrielle va permettre de consolider la marge. Le faible coût de la matière première, combiné à un procédé de transformation efficace permet à Maltivor de générer des marges confortables, tout en offrant des prix compétitifs à ses clients. Après s’être lancé initialement sur le BtoC, Maltivor a opéré en 2024 un pivot de son activité, la commercialisation se concentrant désormais sur le BtoB. L'entreprise a réalisé un chiffre d'affaires de 30 k€ en 2024, principalement auprès de boulangeries et petites industries. L'entreprise a également démarré des ventes auprès d'industriels de moyenne et grande taille, du secteur de la boulangerie. 172 k€ de CA annuel sont déjà sécurisés. L’objectif est de procéder étape par étape avec une commercialisation auprès de clients à plus forts volumes déjà identifiés, dans les secteurs de la boulangerie, biscuiterie, pâtes, plats salés et céréales petits déjeuners. Grâce à l’industrialisation permise par cette levée de fonds, Maltivor prévoit d’atteindre la rentabilité en 2026, avec plus de 600 tonnes de farines de drêches vendues (2500T de drêches revalorisées).

Impact à long terme

Maltivor ambitionne de devenir l’entreprise leader des ingrédients résilients en transformant les drêches de brasserie en ingrédients nutritionnels, avec pour objectif d’atteindre 30 000 tonnes de farines de drêches par an, utilisées en substitution des farines classiques, permettant ainsi des bénéfices à plusieurs niveaux :

- Réduction des impacts associés à la production agricole : valoriser les co-produits permet d’économiser des ressources agricoles et ainsi de réduire les impacts associés à la production agricole évitée (pour 30 000 t/an, 4200 hectares de terres agricoles économisées, 10 millions de m3 d’eau non prélevées) ;

- Réponse à un enjeu de santé publique : en Europe, notre régime alimentaire est trop pauvre en fibres et trop riche en protéines animales. Or, la drêche de brasserie est riche en fibres et protéines (issues de céréales), ce qui en fait une matière de choix pour améliorer les produits alimentaires.

- Renforcement de la sécurité alimentaire : face à un risque futur de pénurie de ressources, accéléré par les enjeux climatiques, l’utilisation de co-produits devient une nécessité. Avec 40 millions de tonnes de drêches de brasserie générées chaque année dans le monde, Maltivor est une solution concrète pour la durabilité de la filière céréalière.

15 Emplois créés ou consolidés
À un an après la levée de fonds
1500 tonnes de drêches revalorisées
À un an après la levée de fonds

Opération

Raisons pour investir

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Questions / réponses

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Objectif min.
300 000 €
Objectif max.
500 000 €
Produit financier
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Plus-value potentielle
Min
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Max
300 000,00 €
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